Deville : forte inquiètude de Force Ouvrière

, par udfo08

Les représentants Force Ouvrière de l’entreprise Deville de Charleville-Mézières sont très inquiets sur l’avenir de leur entreprise. Hier, le Tribunal de Commerce s’est donné un délai supplémentaire de 4 mois pour essayer de trouver une solution de reprise. Seul le groupe Phoenix semble intéressé par une reprise mais il n’était pas présent à l’audience. Le problème majeur, pour cette éventuelle reprise, est l’amiante ( le groupe Phoenix exige des garanties envers les pouvoirs publics). Si ce dossier aboutit, ce qui est loin d’être le cas, une réduction d’effectifs aura lieu ( 23 postes supprimés avec une majorité de postes en production). En tenant compte qu’en période basse il y a 19 intérimaires. En l’état actuel des choses, les salaires sont assurés jusque mi-mars ( la production actuelle assure les salaires). Un stock d’appareils, bloqué ( garantie par les Banques) dans une entreprise rethéloise, pourrait redonner de la trésorerie alors qu’il y avait de la demande. FO craint que la situation de Deville "s’empire" encore un peu plus dans les prochaines semaines . A noter que la fermeture de Deville et le licenciements des 115 salariés ( en fait il faut ajouter 27 postes salariés au sein de Deville Thermique) pourrait coûter environ 4 millions d’euros aux collectivités et aux pouvoirs publics !

Un nouveau coup dur assurément pour les Ardennes et le chef lieu.