Electrolux : FO engagé dans une lutte pour le maintien d’Electrolux à Revin

, par udfo08

L’intersyndicale, à quelques jours des élections, vient d’engager ( il serait temps !!) un mouvement de grève pour une prime de "cession" d’Electrolux à Selni. 186 salariés sont concernés par cette prime mais....est-ce bien là l’essentiel ? En regardant de plus près les propos de la direction, on cite : "si Selni ne parvenait pas à développer autant que prévu son activité sur le site, Electrolux s’engagerait à rechercher activement un autre partenaire pouvant créer des emplois" et " Selni s’engagerait à ne procéder à aucun licenciement pour motif économique dans les cinq années suivant la reprise du site". En fait, et en analysant un peu, on s’aperçoit que ces deux phrases ne sont pas loin d’être contradictoires puisque d’un côté Selni s’engage à ne pas licencier pour motif économique pendant 5 ans et de l’autre Electrolux s’engage à rechercher activement au cas où Selni n’arriverait pas à développer son activité sur le site ( sous-entendu , Selni peut ailleurs qu’à Revin et.... n’oublions pas que les promesses n’engagent que ceux qui y croient !!!).

Tout ça ne sent vraiment pas bien...bon, c’est d’ailleurs ce que défend SEUL le syndicat Force Ouvrière depuis le début.

Que penser aussi des propos du porte-parole de l’intersyndicale lorsqu’il dit : " nous avons été conciliants (on ne peut pas vraiment dire le contraire !!!), constructifs ( Revin va perdre au "bas mot" 230 emplois, ça c’est constructif !!!) et responsables ( 186 salariés vont se trouver "livrés" à Selni qui n’a pas " un euro devant lui" et qui "chasse" les aides publiques aux quatre coins de l’hexagone voire plus loin !!!)".

Enfin, "ces pseudo-syndicalistes" ( dont une majorité d’actuels élus vont se retrouver, chèque en poche, en pré-retraite maison) demandent au préfet ( qui va valider avec la Direccte le PSE... suite à l’accord du 11 janvier 2013 signé, entre autre par le Medef, la CFDT et la CGC- loi sur la sécurisation de l’emploi ) de jouer au médiateur avec la direction, alors que cette intersyndicale conciliante ( c’est eux qui le disent) a tout fait depuis des mois ( en vérité plusieurs années, souvenons nous du "départ" du bureau d’études) pour se retrouver dans la situation d’aujourd’hui !

Le feu, vu de Rocroi et des Mazures par l’intersyndicale, ne serait-il pas en fait un "feu de joie" pour certains et pour d’autres "un feu de désespoir" ?