Electrolux : La Beuquette aurait-elle vu juste ?

, par udfo08

Nous vous livrons , pour celles et ceux qui n’achèteraient pas le journal local, la beuquette de samedi 9 novembre intitulée Sœur Anne :

"Une ardennaise s’est entendu dire par sa frangine qui habite en Bretagne :" Tu peux me croire que les bretons, c’est pas comme les Ardennais, ils ne sont pas décidés à se laisser faire !" Telle Sœur Anne, ne voyant pour l’instant rien venir chez nous de ce qui pourrait ressembler à l’insurrection des Bonnets Rouges, la Beuquette tient cependant à défendre l’honneur des Ardennais mis à mal par notre compatriote exilée dans le Far-West français. Les sidérurgistes viroquois, les "Cellatex" givetois, les "Martin" revinois, les "Thomé-Genot" nouzonnais n’ont-ils pas embrasé l’actualité quand on jeta à la Meuse leur gagne-pain ? Si aujourd’hui les Ardennais, notamment ceux de la Valleye, ne se coiffent pas de rouge, cela tiendrait-il à ce mal qui ronge les âmes qui a pour nom "la résignation" ? Yauque,nem ! Yanny Hureaux

Inutile de vous dire que lorsque nous avons découvert hier matin cette beuquette, "nos pensées" sont allées tout droit sur l’inaction dont fait preuve depuis 2011 l’intersyndicale (depuis plus longtemps en réalité, souvenons nous du départ du bureau d’étude). Pour l’UDFO des Ardennes, il y a sans doute une part de résignation mais pas seulement. Laisser "filer" 240 emplois (au moins )de Revin, n’avoir rien tenté ( par la mobilisation au moins, pas un jour de grève ) pour empêcher Electrolux de quitter Revin est ( pour reprendre le Code du Travail) une faute grave....avec mise à pied conservatoire !

Bien entendu, nous ne demandons pas à l’intersyndicale de porter des Bonnets Rouges (la couleur n’étant pas appropriée dans le cas présent pour eux...) mais au moins de respecter les salariés en défendant les emplois, tous les emplois. Il n’y a aucune cause économique pour le départ d’Electrolux de Revin, ce sont des licenciements boursiers ni plus ni moins.

Dans les moments difficiles que connaissent nos militants et nos adhérents dans l’entreprise -pressions diverses et variées, menaces, mensonges - cette Beuquette tombe donc à pic !