FO pour l’abrogation du décret Peillon

, par udfo08

Malgré les tentatives de division et les pressions La grève du 14 novembre pour l’abrogation du décret PEILLON a connu un succès considérable dans tout le pays qui en appelle d’autres

Si les grévistes étaient encore plus nombreux que les manifestants, on a recensé néanmoins 15 000 manifestants à PARIS, 2500 à LYON et 3000 à MARSEILLE, ce qui témoigne de la volonté que le décret PEILLON soit abrogé.

Dans les Ardennes, l’Assemblée Générale intersyndicale, qui a suivi le rassemblement devant la Direction Académique, et où étaient représentés le SNUDI-FO et le SNUipp, a permis dans une salle pleine d’offrir à chacun : enseignants dont directeurs, parents, personnels territoriaux, élus municipaux, d’exprimer leur expérience ou leurs craintes, d’affirmer leur volonté de voir cette réforme abrogée, et de poser la question de la poursuite du mouvement.

Défiant la réalité, les parents, les personnels et les élus, le ministre PEILLON déclare à qui veut l’entendre qu’il ne reculera pas et qu’au contraire, il va maintenant revenir sur toutes les garanties statutaires des enseignants.

Ainsi, s’appuyant sur l’application du décret sur les rythmes scolaires, il préconise l’annualisation pure et simple des obligations de service des titulaires - remplaçants, possible prélude à l’annualisation du temps de service de tous les enseignants du 1er degré. C’est ce qui a été annoncé lors du premier groupe de travail qui s’est tenu lundi matin au ministère.

De plus, M.PEILLON veut remettre en cause le décret de 1950 fixant les obligations de service des professeurs certifiés du 2ème degré.

Sont également dans le collimateur les statuts et obligations des directeurs, des chefs d’établissements, des conseillers pédagogiques ... c’est à dire de toutes les catégories de personnels.

Bref, le ministre veut faire des pas dans la liquidation des différents corps de fonctionnaires d’Etat qui constituent l’Education Nationale, ce qui conduit à liquider l’Education Nationale.

A FORCE OUVRIERE c’est clair, pas plus que nous n’acceptons la réforme des rythmes scolaires, nous n’acceptons la remise en cause des garanties statutaires des personnels déjà remises en cause dans les faits par la semaine de 4 jours et demi pour les P.E.