Force Ouvrière exige le retrait du projet de loi « HOLLANDE-VALLSEL KHOMRI »

, par udfo08

Chers Camarades,

Suite au communiqué commun du 3 mars où les organisations syndicales FO, CGT, FSU, Solidaires et les syndicats étudiants UNEF, UNL, FIDL appellent à une journée d’actions le 31 mars prochain pour exiger le retrait du projet de loi « HOLLANDE-VALLS-EL KHOMRI » sur la réforme du code du travail, l’Union Départementale Force Ouvrière demande à l’ensemble de ses syndicats de se mobiliser et participer massivement aux manifestations qui vont se tenir prochainement.

En ce sens, dès le mercredi 9 mars, l’Union Départementale Force Ouvrière s’associera au rassemblement qui est prévu devant la préfecture des Ardennes à 15h.

Si certaines organisations syndicales (CFDT, CFTC, CFE-CGC, UNSA…), véritables courroies de transmission du gouvernement ont décidé de discuter de ce projet de loi en apportant ici et là quelques amendements, pour notre organisation syndicale, le choix est clair : Retrait pur et simple de ce texte qui remet en cause notre Code du Travail, socle de garanties minimales dont bénéficient actuellement les travailleurs.

Non content que les lois Macron et Rebsamen aient déjà bien amputé notre Code du Travail, le Gouvernement qui se dit socialiste mais en réalité beaucoup plus libéral que la droite, en remet une couche en proposant :

De faire varier horaires et salaires en cas de difficultés rencontrées par les entreprises

De mettre en place un référendum pour faire valider par les salariés un accord qui aurait été frappé d’opposition

De déroger à la durée maximale hebdomadaire du temps de travail

De donner aux entreprises, la possibilité de contracter des accords pour fixer la majoration des heures supplémentaires

De plafonner les indemnités prud’homales

De réformer le licenciement économique en donnant plus d’amplitude aux entreprises pour licencier plus facilement

Ces propositions immondes ne sont que des régressions sociales exigées par un patronat avide de pouvoir, qui dicte la politique à suivre à ce gouvernement entièrement acquis à sa cause.

Les journées du 9 mars (première étape) et 31 mars doivent être à la hauteur des coups portés contre les travailleurs et futurs travailleurs.

Pour Force-Ouvrière, ce projet de loi n’est ni amendable, ni négociable !