Godart : l’UDFO écrit au Préfet

, par udfo08

Monsieur le Préfet PREFECTURE DES ARDENNES

Nos réf : DB/SD n° 64/13 Objet : entreprise GODART

Monsieur le Préfet,

Je viens d’apprendre officiellement par mon RSS la fermeture de l’entreprise GODART à FUMAY et la suppression de plus de 80 emplois.

Je viens de reprendre les documents relatifs à l’entreprise GODART que j’ai eu en ma possession et j’y trouve une demande de subvention FNE-FORMATION. La consultation des membres de la Commission Départementale de l’emploi et de l’insertion portait la date du 4 août 2010.

A l’époque, les effectifs étaient de 108 salariés et l’entreprise avait consommée 21 016 heures de chômage partiel en 2009 et 3 146 heures jusque mai 2010.

Ma première question est de connaître les heures de chômage partiel consommées en 2010, 2011, 2012 ?

En reprenant le dossier on peut y lire le contexte de la demande d’août 2010, mais aussi le plan de financement pour 99 salariés à former. Le plan de financement se montait à 326 413 € dont 126 265 € au titre du FNE-Formation et 24 640 € Conseil Régional (OPCAIM : 48 300 €), l’autofinancement entreprise était de 127 208 €.

Ma seconde question est donc de connaître le montant total des aides publiques pour une entreprise qui demain mettra au chômage plus de 80 salariés (n’oublions pas l’effectif 2010 qui était de 108 personnes) ?

A l’époque, j’avais donné un avis favorable à cette demande et je notais « car cette entreprise connait de sérieuses difficultés et tente de diversifier sa production pour maintenir l’emploi ».

Bien mal m’en a pris et je dois faire le constat, une nouvelle fois, que les actionnaires (il est noté dans le document de l’époque que le seul endettement de GODART est vis-à-vis de son actionnaire) « sucent » l’argent public et n’hésitent pas à fermer quelques mois après le site !

Vous comprendrez que le syndicaliste que je suis ne peut accepter ces méthodes dont la finalité est de prendre l’argent public dans un premier temps et d’envoyer ensuite les salariés à Pôle-Emploi.

Je tenais à vous donner mon avis sur ce dossier.

Dans l’attente de vous lire veuillez croire, Monsieur le Préfet, en l’assurance de ma profonde considération.

Daniel Blondeau Secrétaire Général