Hé oh, retrait du projet de loi EL-KHOMRI

Pour mémoire, le rassemblement intersyndical –CGT, Force Ouvrière, FSU et solidaires- commencera Place Ducale à partir de 12h30 avec des possibilités de restauration rapide (Force Ouvrière), vente de boissons (CGT) et de galettes au sucre accompagnées d’un café (FSU). Les prises de paroles s’effectueront dès 14h00 puis le cortège ira vers la Préfecture en suivant le même tracé que le 31 mars puis reviendra en passant cette fois par le cours Briand et la rue piétonne à la Place Ducale, lieu de dispersion de la manifestation (arrivée 17h00).

"Hé oh, nous y voilà mes camarades,

Après la journée de grève du 31 Mars et les diverses manifestations nationales, les 7 organisations syndicales, d’étudiants et de lycéens ont donc décidé d’appeler à une nouvelle journée de grève aujourd’hui, ce jeudi 28 Avril ; cette journée s’inscrivant quelques jours avant le début du débat parlementaire qui débutera effectivement le 3 Mai. Depuis l’annonce du Projet de loi Travail présenté par le gouvernement HOLLANDE/VALLS, fin janvier, les salariés du privé comme du public ainsi que les jeunes se sont mobilisés pour exiger le RETRAIT de ce texte. Localement, après la forte mobilisation de la journée de grève et de manifestation du 31 mars, malgré la pluie, celle du 9 avril, journée où nous avons tracté, a permis à des centaines de personnes de toutes catégories sociales n’ayant pu se mobiliser jusqu’ici de s’inscrire dans le mouvement. L’opinion publique soutient cette mobilisation et de nombreuses initiatives se multiplient partout sur le territoire. Le droit du travail doit aujourd’hui prendre en compte nombre d’enjeux (évolution technique et technologique, émergence de nouvelles technologies d’information et de communication, du numérique, transition écologique, évolution des besoins de la population...) et en mesurer les transformations induites sur le travail. L’enjeu est d’offrir des garanties et des droits en conséquence aux salariés des secteurs privé et public. A terme, cette remise en cause de pans entiers du Code du travail et des conventions collectives risquerait d’avoir aussi des conséquences sur le statut de la Fonction publique alors que les agents vivent déjà des situations dégradées. Face à l’entêtement du gouvernement à maintenir son projet de loi Travail, seule la mobilisation, par la grève, de l’ensemble des salariés du privé comme du public permettra d’obtenir le retrait de ce texte.

• Pour Force Ouvrière, l’inversion de la hiérarchie des normes privilégiant ainsi les accords d’entreprises dérogatoires aux accords de branches, c’est toujours NON !

• La facilitation des licenciements, le référendum contournant ainsi les syndicats, la barèmisation des indemnités aux conseils des prud’hommes des licenciements abusif, etc… c’est toujours NON !

• La remise en cause de l’édifice social et républicain construit de haute lutte par la classe ouvrière et les syndicats, pour aller vers une précarité généralisée, c’est encore NON !

Dans un contexte de crise aggravé par une politique d’austérité, lutter contre la flexibilité, contre la précarisation des emplois est une nécessité.

Quelques mots, mes camarades, sur les chiffres du chômage de ce mois de mars 2016 qui doivent toujours être commentés avec prudence. En effet, le nombre de demandeurs d’emploi sans aucune activité (catégorie A) a baissé de 60 000 personnes en métropole, pour s’établir à plus de 3,5 millions, selon les statistiques publiées ce mardi 26 avril. Ce constat doit toutefois être tempéré par le fait que le nombre de demandeurs d’emploi ayant exercé une activité réduite, le mois dernier, s’est parallèlement accru : de 2 % pour les personnes ayant effectué moins de 78 heures (catégorie B) et de 3,2 % pour celles qui ont travaillé plus de 78 heures (catégorie C). En fait, les inscrits à Pôle emploi, dans les trois catégories A, B, C, sont légèrement moins nombreux à la fin mars qu’à la fin février (-0,2 %, soit 8 700 personnes en moins). Nos revendications restent les mêmes sur ce sujet, mes camarades, nous voulons un vrai emploi avec un vrai salaire et non un quelconque ratio mensuel débouchant sur une rémunération ne nous permettant pas de vivre !

Pour conclure, au-delà de ce jeudi 28 avril réussi, les organisations syndicales CGT, FO, FSU, SOLIDAIRES des Ardennes se saisiront du 1er mai, pour donner dans le département à cette journée de solidarité internationale, un caractère particulier en pleine mobilisation contre le projet de loi Travail. Nous devons rester mobilisés contre le projet de loi EL-KHOMRI !

Hé oh, retrait du projet EL-KHOMRI Hé oh, retrait du projet EL-KHOMRI Hé oh, retrait du projet EL-KHOMRI

Merci mes Camarades"