Il "plombe" l’entreprise qui va devoir licencier 24 personnes et empoche 120 000€ au passage !

, par udfo08

Communiqué de presse

Celui (le PDG de TECSOM) qui avait accusé injustement et publiquement les représentants FO de vouloir fermer TECSOM et partir avec 100 000 € se serait vu allouer 120 000 € comme « parachute doré » pour « son départ » par le Conseil d’Administration. Ces 120 000 € correspondraient à 6 mois de son salaire annuel ! Outre le fait que l’UDFO trouve scandaleux de verser des indemnités à un patron qui a mené son entreprise aux portes de la faillite, l’UDFO se demande qui va payer cette somme ? Rappelons que cette entreprise survit depuis la reprise d’ENIA avec des aides publiques (État-Collectivités) ce qui avait amené l’UDFO à écrire au Président du Conseil Général et au Président de la Région (grands financeurs de TECSOM notamment par la reprise de l’immobilier) pour attirer leur attention sur leur largesse envers ce patron. Au moment même où des suppressions d’emplois vont avoir lieu à TECSOM, où des salariés vont partir avec une misère et le droit de venir grossir « les rangs de Pôle Emploi », l’UDFO constate une nouvelle fois que « la crise » n’a pas les mêmes conséquences pour tous. La volonté des pouvoirs publics (en finançant sans réel contrôle) à vouloir sauver des emplois coûte que coûte et masquer les chiffres du chômage n’explique pas tout. Trop d’entreprises aujourd’hui bénéficient d’aides sans rendre de compte, dont certaines sans en avoir réellement besoin alors que des PME et TPE, qui emploient globalement un grand nombre de salariés, sont laissées pour compte. Depuis des mois, l’UDFO , par différentes interventions écrites et orales, dénonce ces abus sans véritablement être écouté. Seul, le Président du Conseil Régional a répondu aux courriers de l’UD concernant Tecsom. Ce nouveau scandale ardennais n’est que la suite des épisodes Thomé-Génot, Lenoir et Mernier ou encore Ardennes Forge.

Force est de constater que les leçons du passé n’ont apparemment pas été retenues.

Charleville-Mézières, le 9 janvier 2013

Le Secrétaire Général Daniel Blondeau