L’Ardennais refusant un droit de réponse à FO (le journal met fin à un feuilleton), FO a décidé de réagir en direct sur son site :

Dans L’Ardennais du 31 janvier les patrons et les « anti-syndicats de tous poils » vont s’en donner à cœur joie avec l’article que la CFDT départementale vient de communiquer ! Le titre en lui-même résume toute la sottise de la CFDT , « la CFDT allume FO », et les commentaires peu glorieux sur les syndicats en général vont fuser autour de « tant qu’ils se tirent dessus le patron rigole bien » et à vrai dire il y a là matière à réfléchir et à s’interroger surtout lorsque l’on découvre la suite c’est-à-dire l’article en lui-même. M.Grosselin n’aurait certainement pas fait mieux et par la voix du « syndicat maison » il essaie de régler ses comptes avec FO. Bien sûr, nous n’oublierons pas son compère RH qui est à l’évidence l’instigateur de ce tissu de mensonges mais….nous apprenons ( pour dire vrai c’est plutôt une confirmation) que la CFDT a soutenu le projet de M.Grosselin ( nous ne nous permettrons pas de dire le prénom comme la CFDT, nous n’avons pas les mêmes privilèges !) et que c’est la CFDT qui, nous citons : « a mis en œuvre toutes les procédures légales concernant la recherche de solutions de reclassement en interne , pour lui trouver un poste compatible avec son état de santé et ses capacités professionnelles. ». Ce qui veut dire que c’est la CFDT qui dirige Tecsom et que c’est donc à elle qu’il va falloir demander des comptes sur la situation économique de l’entreprise ! Si, par malheur, demain des emplois sont supprimés les salariés licenciés sauront à qui s’adresser, c’est déjà un avantage. Pour FO, lorsque Madame Cochard dit « que la CFDT a soutenu le projet de M……..Grosselin (Tecsom), jugé plus pertinent et qui a abouti au maintien de 150 emplois » elle devrait ajouter et a permis au délégué syndical CFDT de monter en grade et de se retrouver RRH de l’entreprise ( en fait il y a eu 3 délégués CFDT qui ont obtenu de la promotion, il est vrai que l’on n’est jamais mieux servi que par soi-même !) ! C’est plus juste et plus clair pour tout le monde de le préciser. Maintenant, si demain des emplois sont supprimés, que dira la CFDT et que fera l’ex délégué syndical CFDT lorsqu’il devra, RRH oblige, licencier ses anciens collègues de travail ? Quel paradoxe ! Mais, sur ce point, c’est-à-dire les licenciements, la CFDT ne sera pas bien gênée si on reprend l’article de presse car les propos de Mme Cochard sont clairs : elle valide la demande de licenciement de Pascal Jeantils allant même jusqu’à pousser le bouchon en posant les questions suivantes : que recherche M.Jeantils et que faut-il penser ? Pour un syndicat qui, rappelons-le, doit défendre les salariés ou au moins ne pas les fragiliser devant un licenciement, c’est très fort surtout quand cette demande de licenciement fait suite à un cancer ! HONTEUX, c’est au moins le mot qu’il convient d’employer dans ce cas. Le couple M.Grosselin-CFDT pour licencier Pascal Jeantils s’est enfin mis « en lumière » et grâce à cet article ( il n’y a pas que du mauvais dans la « connerie » !) les choses sont devenues plus claires pour les salariés :

PS : dans un article posté sur le site de l’UD (http://08.force-ouvriere.org ) le 28 janvier nous écrivions : « le fait même que la CFDT ne se soit pas exprimée publiquement sur ce licenciement est déjà un bon point car cela ne nuit pas à Pascal ». Décidemment avec la CFDT, il ne faut jurer de rien et elle vient de prouver qu’elle est…capable de tout et surtout de faire licencier un ancien DS CFDT !