Grève à la Fonderie Béroudiaux : un patronat borné !

, par udfo08

Depuis mercredi 18 janvier les salariés de l’entreprise Béroudiaux bloquent l’usine pour revendiquer une augmentation de salaire décente et faire respecter la parole donnée par le patron lors des NAO.

Petit rappel des faits

les NAO (négociations annuelles obligatoire) ont débuté début janvier chez Béroudiaux et le patron (un dirigeant italien ayant aussi un site sur Ancenis) propose dans un premier temps une augmentation de 1,32% au 1er janvier et 1,3% en juillet mais en fonction de l’absentéisme ( -30% par rapport à 2011). Suite à un premier débrayage de 3 heures, il accepte de passer de 1,32% à 1,7%. Les salariés, consultés par le délégué syndical FO, acceptent la proposition à la majorité. A noter que c’est le responsable de Béroudiaux, lui-même, qui a annoncé aux salariés les 1,7%. Le mardi 17, le DS FO est invité à signer le protocole d’accord et il s’aperçoit que l’augmentation de 1,7% est amputée de 0,38% (part sur l’ancienneté 0,24% et sur la mutuelle 0,14%). De 1,7% promis après le débrayage, on revient à 1,32% ! Le mercredi, la presque totalité des salariés se met en grève pour à ce jour obtenir 1,52% au lieu de 1,32%. Le secrétaire de la métallurgie FO est venu soutenir les salariés. Le secrétaire général de l’UDFO s’est rendu auprès des grévistes ce vendredi et a pu obtenir l’intervention de la Direecte pour tenter une médiation devant un patron fermé à toute discussion. Les menaces sur la perte de clients fusent à chaque intervention du DSFO. Il n’a même pas le temps de donner les revendications que les salariés viennent de voter en AG. Le directeur de la Direecte, en personne, est ce midi sur le site .

Nota : les salariés de l’usine d’Ancenis ont obtenu 2,3% et 0,4% en avril sans condition d’absentéisme. Devant le pourquoi de cette différence de traitement le patron a répondu : à Ancenis la vie est plus chère !