Une petite réunion et puis s’en vont ! Tel est le comportement des patrons ardennais de l’UIMM dans le cadre des négociations salariales 2009. Le prétexte pour ne pas augmenter les salaires est bien sûr la situation économique "particulièrement grave dans laquelle se trouve la grande majorité de nos entreprises adhérentes" ( lettre envoyée à l’UDFO en date du 26 novembre 2009). Rappelons que les négociations salariales dans la métallurgie se décomposent en 3 parties : la RAG (rénumérations annuelles garanties) c’est à dire la grille des salaires, la prime de vacances et les rémunérations minimales hiérarchiques avec la valeur du point. L’UIMM a donc rejeté les propositions écrites que lui avaient transmis les métallos FO suite à la 1ère et seule réunion sur les salaires refusant d’augmenter ne serait-ce qu’un seul critère. Cette attitude démontre bien que les patrons ardennais profitent au maximum de la crise en faisant baisser le coût du travail, en profitant au maximum du chômage partiel et des plans de formation largement financés par l’Etat. En plus, ils sollicitent comme à Estamfor des mesures de préretraite FNE alors que le MEDEF veut faire travailler les salariés plus longtemps en repoussant l’âge de départ à la retraite ! En fait, ces libéraux n’hésitent pas à solliciter "l’Etat providence" lorsqu’il faut payer et accorder des aides ! Quant aux salariés, qui apparemment ne subissent pas la crise, ils devront se contenter de 0% d’augmentation....pour solde de tout compte 2009 !