Retraites : le 23 mars à Paris, FO a démontré toute sa détermination

, par udfo08

La Confédération FO a refusé de s’associer à la déclaration commune du 15 février 2010 initiée par les autres organisations syndicales car cette déclaration est pour le moins ambiguë sur les revendications et n’aborde d’aucune façon le problèmes des retraites. Pour nous, il est clair que la défense des retraites ne se fera pas sans démonstration de force. L’unité d’action des salariés est donc une nécessité. Cependant, la question de fond n’est pas celle de l’ordre des batailles (lieux et dates des défilés de rue) mais c’est de savoir ce que l’on veut défendre et obtenir. Cette question a été posée par FO aux autres syndicats et celle-ci est restée sans réponse claire et nette. L’UDFO des Ardennes ne veut pas, comme en 2003, voir des millions de manifestants et grévistes trahis au coin de la rue avec une plateforme qui permettrait tout ! C’est pour ces raisons que le 23 mars, l’UDFO des Ardennes a décidé de manifester pour exiger : aucun recul de la durée de cotisation, aucun allongement de la durée de cotisation, maintien du code des pensions et des régimes spéciaux, retraite calculée sur les 6 derniers mois dans le public et les 10 meilleures années dans le privé. C’est à dire : 40 ans c’est déjà trop ! L’heure à la mobilisation sur des revendications claires et nettes est venue. Au soir du deuxième tour des régionales, des dirigeants de droite et de gauche ont déclaré qu’il y avait nécessité de "faire une bonne réforme des retraites", les seconds précisant : " en ne touchant pas à l’âge légal mais en donnant la possibilité aux salariés de faire des choix". Ils sont donc d’accord pour faire travailler plus longtemps les salariés, comme le sont les dirigeants de certaines organisations syndicales qui ont passé un accord avec le Président de la République pour "une bonne réforme" : laissez nous le temps d’organiser 2 ou 3 manifestations avant les vacances et peut-être une en septembre avant le vote à l’Assemblée Nationale ! Voilà ce que nous ne voulons pas. Le 23 mars à Paris, sous nos banderoles et avec nos revendications, les militants ardennais se sont opposés aux mascarades et aux connivences d’appareils.L’UDFO des Ardennes propose à tous les salariés, à toutes les organisations syndicales, une grève interprofessionnelle sur des revendicationss claires, parce que c’est le seul moyen de gagner la bataille des retraites ! Bloquer le pays 24 heures et il faudra bien que le gouvernement écoute les salariés.