Mes Chers Camarades,
Pour faire suite à l’allocution du Président de la République du lundi 16 mars relative au COVID-19, l’Union Départementale Force Ouvrière des Ardennes assurera la continuité de notre activité courante par le télétravail afin de limiter au maximum nos déplacements.
Au niveau de notre logistique durant ces deux prochaines semaines :
• Notre secrétaire administrative, Sylvie DUJARDIN, restera à votre écoute via notre messagerie (udfo08@wanadoo.fr) et répondra à vos besoins uniquement par écrit,
• Notre Trésorière, Nicole TANTON, sera disponible de chez elle également par mail (udfo08tresorerie@sfr.fr),
• Notre Secrétaire Général, Jean-Pierre GLACET, se chargera de l’ouverture de l’UD à ses horaires habituels (9h00-12h00 et 14h00-17h00) et de la permanence téléphonique au 03 24 33 23 21. C’est la seule personne habilitée à rentrer dans nos locaux pour une durée de quinze jours (mercredi 1er avril).
En outre, la Commission Exécutive du mardi 7 avril est annulée, nous reprendrons nos travaux à la CE du mardi 5 mai sous réserve de l’amélioration de la situation et des décisions gouvernementales prises.
Certains Camarades m’ont interrogé sur le droit de retrait, je vous ai donc préparé une note sur ce sujet émanant de la DIRECCTE. Comme vous pourrez le constater, son usage demeure bien délicat pour son application envers le COVID-19, le plus simple étant d’informer par écrit l’employeur sur les éventuels dysfonctionnements et/ou tenir un CSE extraordinaire.
Enfin, d’autres seront concernés par le chômage partiel ; aussi, contrairement à ce que je pensais, il y aura bien une perte de salaire puisque « le gouvernement annonce bien une prise en charge à 100%, ce qui n’était pas le cas jusqu’alors, de l’indemnisation (et non du salaire) due par l’entreprise aux salariés en situation d’activité partielle. L’indemnisation des salariés est de 70% du salaire brut, soit 84% du net ». En l’état et sous réserve d’une prise en charge officielle du complément par l’employeur, nous restons sur le dispositif classique avec une perte sèche pour les salariés touchés (Cf. Circulaire Confédérale).
J’ai écrit hier aux services de la Préfecture et à la DIRECCTE des Ardennes au sujet des emplois de services à la personne ; j’ai pris aujourd’hui connaissance d’un dispositif analogue à l’activité partielle pour les salariées concernées.
En comptant sur la compréhension de tous.
Fraternellement