Sommaire :
- Page 1 : Édito du SG
- Page 2 : Conclave : déclaration de la Commission Éxécutive
- Page 3 : Rapport de la Cour des Comptes
- Pages 4 et 5 : Résultats des élections aux Chambres d’agriculture
- Page 6 : Résultats des élections TPE
- Page 7 : Statistiques de l’emploi
- Pages 8 et 12 : Partenaires
- Page 9 : Vie de l’UD
- Page 10 : Informations nationales
- Page 11 : AFOC et Formations 2025
Participer n’est pas cautionner, ne pas participer c’est abdiquer !
Mes Cher(e)s Camarades,
Alors que beaucoup de salariés ardennais avaient misé sur une révision de la loi du 1er septembre 2023 portant sur la réforme des retraites, leurs minces espoirs ont été en grande partie anéantis par les contraintes fixées par le premier ministre, François BAYROU.
Aussi, il est bon de rappeler que ces dernières portaient essentiellement sur le maintien de l’âge légal à 64 ans, du volume de trimestres validés selon l’année de naissance mais également le blocage des cotisations voire le coût des retraites par rapport au produit intérieur brut français (PIB).
La marge de manœuvre devenait donc délicate mais elle existait !
Mes Cher(e)s Camarades, je vous rassure l’Union Départementale Force Ouvrière des Ardennes revendique toujours l’abrogation à l’unisson national de la réforme BORNE. A ce titre, je n’ai toujours pas rencontré un salarié local souhaitant travailler plus longtemps.
Alors oui, la Commission Exécutive soutenait notre participation au « conclave » comme elle soutenait un départ au cas où les discussions n’allaient pas dans le sens de nos revendications ou notre présence portait caution à un durcissement des conditions de départ à la retraite.
Pour autant, quitter seul et au bout d’un quart d’heure (de gloire ?) la table ne peut nous être que préjudiciable même si certains par ailleurs s’en félicitent ; dans les Ardennes, nous le regrettons.
De fait, il nous sera désormais impossible d’aborder le calcul du minimum contributif (pour les salarié(e)s aux carrières très limitées) ou les pensions de réversion pour les plus pauvres. Bien d’autres sujets se devaient d’être abordés, ce ne sera donc plus possible pour notre organisation. Il nous restera toujours la citation de Pierre DESPROGES : « Ah, bien sûr, si j’avais cette hargne mordante des artistes engagés qui osent critiquer Pinochet à moins de 10 000 km de Santiago… ».
A l’approche du congrès confédéral de l’année prochaine, je pense sincèrement que notre comité central national (CCN) des 9 et 10 avril était le bon moment pour en un premier temps réaliser un point d’étape sur le « conclave » et en un second temps, valider collégialement notre départ dans sa résolution. Attendre nous aurait donc permis de redonner une unité à la maison FO. Franchement, ça aurait eu de la gueule !
C’est donc deux rendez-vous manqués, et maintenant on fait quoi ?
Jean-Pierre GLACET
