L’Union Départementale Force Ouvrière des Ardennes condamne les propos tenus par Monsieur Guy Tutiaux dans l’édition du Journal l’Ardennais du mardi 5 décembre en page III de la partie économique (pages intérieures rouges) amenant ce dernier à se faire passer pour un bon samaritain.

Rachetée en septembre 2016 pour l’euro symbolique, cette nouvelle entité dénommée FONDERIE NOUVELLE COLLIGNON, fruit de la liquidation de la SAS FONDERIE COLLIGNON le 21 juillet 2016 avec au passage l’effacement des ardoises (à l’exemple des « prêts des collectivités », Conseil Général à l’époque et Conseil Régional de Champagne-Ardenne, soit 500 000 € pris sur le dos en grande partie du contribuable ardennais et à jamais non remboursés) et le licenciement de dizaines de salariés, bénéficie aujourd’hui, sans condition, des exonérations de cotisations salariales et fiscales liées au Bassin d’Emplois à Redynamiser (BER). Comment dans cette situation ubuesque cautionner une demande d’aides publiques ?

L’Union Départementale Force Ouvrière des Ardennes s’indigne de la citation inadmissible de Monsieur Guy Tutiaux « en tant qu’homme, ça m’a ruiné ma santé » portant sur la situation des 3 représentants du personnel, soi-disant payés à ne rien faire. Force Ouvrière rappelle que plusieurs procédures sont actuellement en cours, dont une en pénal, et que les salariés ainsi dénigrés sont actuellement sans emploi… Fort du respect républicain, l’Union Départementale Force Ouvrière des Ardennes ne manquera pas de communiquer les différents rendus de justice à la hauteur de cette campagne de médiatisation.

Pour mémoire, monsieur Guy Tutiaux n’a eu de cesse que de vouloir abaisser le seuil du nombre de salariés en dessous des 50 afin de ne plus avoir de Comité d’Entreprise. L’Union Départementale Force Ouvrière des Ardennes rappelle sa décision d’embaucher l’ex-PDG, décision connue par les instances représentatives du personnel le jour même de la liquidation de la société le 21 juillet 2016…

Non, monsieur Tutiaux n’est pas un bon samaritain, ni même un capitaine d’industrie, tout au plus un caporal ou un mauvais comédien…